Chapitre III-3 - Le débat
Phénotype macroscopique de la chaise - effets induits.
Elément de consensus :  Le déterminisme sexuel des caractères génétiques de la droite et de la courbe chez la chaise et chez l'homme.
Il est un aspect sur lequel les créationnistes et les matérialistes sont d'accord : l’observation des deux chaises primordiales ne permet pas de décider du genre correspondant aux caractères distincts de la droite et de la courbe.
 

        

Il est tout d'abord difficile d’identifier leur organe sexuel (proprement dit) et il existe de nombreuses hypothèses relatives à leurs pratiques dans ce domaine. Pratiques fécondes d’ailleurs puisque, comme on le sait, les chaises auront au cours des temps d’innombrables descendants présentant de façon plus ou moins gracieuse et en proportion variée les caractéristiques droite/courbe des parents.

Et faute d'en reconnaître l'organe, on ne sait pas définir pour chaque descendant qui est de sexe masculin ou féminin. La droite dominante est-elle signe de féminité alors que la fréquence élevée de courbes définirait le masculin, ou est-ce le contraire ?

Pour répondre on peut faire une étude du comportement de la chaise. Il est établi en effet que chacun des caractères génétiques dont nous sommes porteurs a une influence différente sur nos comportements individuels.

Cependant, les avis, à propos de l’influence de ces gènes sur la psychologie de la chaise et l’identité sexuelle qu’elle traduit ne sont pas unanimes.

A l’individu chez qui domine le gène “ligne droite“ on attribue facilement un tempérament rigide et froid, une grande sécheresse des sentiments. Son coté vertical montre qu’il est solitaire et méfiant.

 

Ses éléments horizontaux indiquent l’ennui, la paresse. Ses obliques vers le bas marquent la dépression, la régression. Les voir en direction montante ? Désir de fuite ou perte du sens des réalités.
Et l’on dit au contraire que la courbe marque la plénitude, l’aisance. Elle est douce, fluide et poétique. Si elle forme un cercle c’est le plein, la perfection, l’absolu.

A son gré, chacun pourrait donc attribuer aux chaises l'indentité sexuelle correspondant à ces apparences. Mais la marge d'erreur est très grande.

En effet, pour d’autres juges, la courbe est signe de mollesse et d’indécision. Pire : on la voit fourbe et dangereuse, retorse. En cercle complet, elle évoquerait la fermeture, la nullité. Tandis que la droite marque la force, le courage, la dignité, la capacité de décision, et, en oblique, le dynamisme. Et l’on voit dans son triangle un signe d’harmonie et de sécurité.


Que l'on attribue l'origine de la chaise à un "Créateur" ou à un "Fabriquant" on est donc d'accord sur la difficulté de reconnaitre sans l'avoir expérimenté le genre masculin ou féminin pour la chaise comme pour les humains.

 

Celui qui a inventé la chaise - on va dire le Grand Chaisier pour ne pas revenir sur la dispute - a donc attribué aux chaises des opinions similaires à celles des hommes sur ce point. Ainsi, pour les chaise comme pour les humains, la qualification du sexe dépendra surtout des apparences (vêtement, accoudoir, cannage, voiture, barreau, rôle, sac à main, dossier, posture ou métier) de l'autre.
Mais, finalement : il sera heureusement possible de changer d'avis selon l'usage que l'on voudra en faire.
 

Notes et références :
Le masculin et le féminin
  - Méthode pédagogique
  - Outil pédagogique
  - Un choix difficile
Sexe des chaises vs "sexe des anges"